Laisser Aller et Laisser Dieu.
Du pupitre de George Barnard – le 26 janvier 2009.
Il y a eu quelques événements pendant trois périodes de temps différentes (certains espacés de quelques années, d'autres par des décennies), qui étaient étrangement interconnectés. Pendant la première période de temps, je me comportais régulièrement de façon mauvaise en me moquant de quelqu’un. Le second événement m'a énormément effrayé et embarrassé. Le troisième événement était une guérison de routine d'une certaine manière – routine, si d'être transporté de l'autre côté du globe par ses Amis Médians peut être appelé routine.
Sans aucun doute, cela m'a prouvé que 'l'univers' sait précisément ce qui va se passer au long-terme, a une grande mémoire, a un plan idéal, aussi, et fait en sorte de nous enseigner des choses qui en valent la peine. Ceci est un autre épisode de … laisser aller, mais ne pas laisser Dieu.
De 1982 jusqu'à 1994 je vivais et travaillais à ma ferme de plus de 170 acres. Un ruisseau d'une bonne taille traversait le devant de ma propriété. Le meilleur endroit – une colline au-delà du ruisseau – avait été sélectionné pour la maison principale. Il y avait là une vue merveilleuse, mais cela me forçait également à construire un pont d'une longueur de 65 pieds, et pour lequel je devais 'mettre de côté' au moins trois mois pour le construire.
Le projet de pont en entier allait peser environ 75 tonnes lorsqu'il serait complété. On avait déjà dépassé le temps accordé par une semaine, et il n'y avait plus qu'un jour de travail à faire quand je fus victime d'un accident. Quelque tonnes de revêtement de pont glissa du camion de livraison et me cloua sur le sol. Ma jambe droite avait été complètement écrasée, mais par chance, sans que l'os fracturé ne perce la peau.
Les voisins vinrent vite pour aider, et ils essayèrent de me tirer de ce fouillis de planches. Je leur dis calmement d'ôter les morceaux de revêtements par-dessus moi un par un, et de ne pas essayer de me tirer d'en-dessous le tas, ce qui aurait causé encore plus de dommages. Je me suis demandé si je devrais entrer en auto-hypnose, puis j'ai décidé que je devais déjà l'avoir fait, puisque je ne ressentais aucune douleur. Ils essayèrent de me relever sur mes pieds, mais je leur ai indiqué d'attacher ma jambe cassée à ma jambe gauche, d'amener mon camion tout près, et de me glisser à l'arrière avec une solide planche de bois.
Enfin, après que le conducteur nerveux de mon véhicule ait premièrement perdu son chemin, puis ensuite s'est souvenu de la localisation de l'hôpital, je fus admis à l'urgence. Je pouvais enfin relaxer. Je me sentais bien! J'ai brièvement vu mon corps d'en haut, et décidé que je n'en avais plus besoin. Il était utile pendant qu'il avait duré, mais maintenant je retournais à la maison, calmement. J'étais sur mon chemin, et je me sentais merveilleusement bien! Seul un drôle de son aigu dans mon oreille droite m'irritait un peu.
Le son devint un peu plus fort. Ça pourrait être la voix de quelqu'un, j'ai considéré ! C'était une voix! C'était la voix d'une femme, de plus en plus forte. Elle criait des blasphèmes dans mon oreille! Elle m'appelait toutes sortes de noms horribles parce que j'étais 'sur le chemin vers le ciel!'. J'ai ouvert mes yeux et j'ai regardé le visage d'une ravissante jeune infirmière. Elle n'était pas un ange, par contre, j'en étais sûr. Les anges ne m'appelleraient pas un tas de merde et bien pire.
Je lui souris. « Quel peut bien être ton nom, petite? » Il fallait que je lui demande.
« Julie, » elle me dit.
« Quelle est ta date de naissance, Julie? »
Elle me l'a dit. Je calculai, et je l'informai, « Tu es un 22, qui est un nombre maître. Tu devrais être en charge de cet endroit! »
« Je suis foutrement en charge de cet endroit! » Et avec une autre longue litanie de noms pour moi, elle ajouta, « Je hais quand les gens meurent pendant mon quart de travail! Je hais cela! N'ose pas! Je serai très fâchée avec toi si tu ne restes pas avec nous! »
Quelques moments auparavant, elle était allée chercher le technicien en radiographie de l'hôpital, mais les Médians l'avaient renvoyée immédiatement à l'urgence, car je laissais aller, et les 1,111 Médians Secondaires ne voulaient pas 'laisser Dieu.'
En rétrospective, si ça n'avait pas été du fait que j'ai été incapacité pendant une période de temps prolongée, il n'y aurait pas eu de Groupe de Progression des 11:11, une Liste 11:11, ou une équipe de plus de 70 membres actifs du groupe 11:11. Je serais encore en train de m'abreuver de montées d'adrénalines, à réorganiser des compagnies proches de la faillite.
L'univers a effectivement un plan.
Et ce n'est qu'une petite pensée de George Barnard.
Traduit par Rébecca Tremblay et Véronique Hubert-Harris.
© Le Groupe De Progression Des 11:11.
Le Créateur est Toujours au Volant.
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